Le sculpteur Wayne Adams et Catherine King, peintre et écrivaine, se sont lancés un défi un peu fou: quitter leur vie d’urbains dans la petite ville de Tofino pour construire une maison flottante en pleine nature. «Un hiver, une tempête a fait tomber tout un tas d’arbres», explique Wayne Adams au site canadien du Huffington Post. «Nous avons rassemblé tout le bois, nous l’avons rapporté à l’homme à qui il appartenait, mais il a dit qu’on pouvait le garder. Nous avons donc pensé qu’il était temps de démarrer la construction de cette maison». Vingt-trois ans après, les lieux se sont agrandis prenant l’apparence d’un mini-village flottant…
Sur l’ensemble des 12 plateformes en bois, on retrouve un phare pour accueillir les visiteurs, une piste de danse, une galerie d’art et 2000 mètres carrés de terres pour cultiver des fruits et légumes de saison. L’ensemble est alimenté par 14 panneaux solaires et un générateur à gaz combustible. Mais sur «Freedom Com» on ne trouve ni congélateur, ni réfrigérateur. Les propriétaires consomment les produits de leur potager et se nourrissent grâce à la pêche locale.
Pour l’eau potable, Wayne Adams et Catherine King s’approvisionnent l’été dans une cascade très proche de leur habitation flottante. L’hiver, ils récupèrent les eaux de pluies. En revanche, ils reviennent uniquement à la vie urbaine tous les quinze jours pour acheter des produits, comme des céréales, dans les commerces de la ville de Tofino, située à une demi-heure en bateau.
S’ils ont la chance d’apercevoir à deux pas de leur maison flottante des cerfs et des loups… les fondations en bois des 12 plateformes sont parfois mises à rude épreuve par des rats pouvant atteindre les 14 kilos