26 mai 2014
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Je suis triste pour mon pays !
Triste d'avoir eu raison en disant où étaient les fautifs !
Triste de ne pas avoir réussi à convaincre ne serait-ce que mes amis !
Triste enfin de voir s'évanouir l'Europe de ses fondateurs Jean Monet, Robert Schuman, Konrad Adénauer, Charles de Gaulle !
Triste d'avoir entendu ce que j'ai entendu des hommes politiques de droite comme de gauche en cette soirée électorale !
Triste de voir que les idéologies perdurent et que chacun se défausse en accusant l'autre sans se remettre en cause !
Les grands partis politiques, UMP et PS risquent l'implosion entraînant leurs alliés dans la déroute...
mais qui les regrettera ?
Il est temps de comprendre qu'il ne suffit pas de diaboliser un parti pour l'empêcher de prospérer, cela a même l'effet contraire puisque la poussée du Front est surtout sensible dans les fiefs de la gauche. Pour l'affaiblir il faut savoir répondre aux aspirations des français : Ils ont besoin de moins d'impôts, de moins d'immigration incontrôlée, de plus de sécurité, de plus d'emploi.
On peut demander des efforts à un peuple si ces efforts lui apportent ce qu'il en attend, pas s'ils ne bénéficient qu'aux autres. Pour cela les français ont besoin de femmes et d'hommes politiques compétents et non de "technocrates bornés" à quelques partis qu'ils appartiennent.
La France saura-t-elle les trouver ? En attendant, puisse-t-elle s'unir avec humilité et non avec mépris.
Alors, et seulement, elle pourra donner son vrai sens à l'Europe, cette Europe que nous souhaitons pour nos enfants et les générations futures.
Une union, c'est comme un Orchestre. Cela se construit autour d'une partition unique, conduite par un seul chef, mais avec des tas d'instruments divers.