À défaut de pouvoir protéger physiquement les temples, les bas-reliefs, les sculptures, les vases et tous les autres objets précieux par les millénaires d'histoire dont ils ont été les témoins, une équipe d'archéologues américains et britanniques, appartenant aux universités de Harvard et d'Oxford, a eu l'idée de monter une opération commando pour en conserver la trace la plus précise possible et, si possible, leur reconstitution à l'identique.
Pour ce faire, le groupe, qui se définit un peu comme les « monuments men » de l'ère digitale, va inonder les régions où se trouvent ces trésors, en Syrie et en Irak, de milliers de caméras 3D bon marché et d'utilisation extrêmement simple. Les caméras seront distribuées par tous les canaux possibles, à commencer par ceux habituels des étudiants en archéologie et amateurs d'histoire ancienne. Elles seront toutes automatiquement reliées via Internet à une base de données située à l'Institut pour l'étude de l'Antiquité, à New York, où elles enverront leurs prises de vue.