Dire que nous pourrions revenir sur l'allongement de la durée de cotisation, que nous avons intégrée dans notre projet, c'est une faute politique. Il y a toujours, dans l'histoire du PS, cet inconscient qu'il faut être toujours très à gauche, qu'on doit regarder en permanence du côté d'une gauche de la gauche ou de l'extrême gauche, qui n'a pas envie de gouverner. Faisons attention à la mélenchonisation des esprits», a mis en garde dimanche Manuel Valls, candidat aux primaires de son parti en vue de 2012. «Quand le leader du Parti de gauche sort un livre dans lequel il explique qu'il faut que tous s'en aillent reprenant des slogans populistes, qu'il insulte les journalistes, il ne fait oeuvre utile ni pour la gauche ni surtout pour la démocratie.»
PETITE ETUDE
RATP : 85% des personnels partent à la retraite à 50 ou à 55 ans :
55 ans s'ils relèvent du tableau B (agents des dépots, magasins, informaticiens, infirmiers, contrôleurs administratifs)
50 ans s'ils relèvent du tableau A (receveurs, machinistes, entretien, conducteurs, contrôleurs,, etc.)
Seuls les agents du tableau S (personnel administratif) partent à 60 ans.
SNCF : Tous les personnels (cadres, employés de terrain ou administratifs) partent à 55 ans. Seuls les conducteurs de train bénéficient d'une dérogation et partent à 50 ans.
EDF et GDF : 93% du personnel est classé en catégorie "insalubre" (retraite à 50 ans) ou majoritairement "active" (retraite à 55 ans). Les sédentaires (personnel administratif) partent à 60 ans.
Chez les fonstionnaires : Partent à 55 ans, les douaniers, éducateurs de la protection juridiques, agents techniques de l'IGN, agents de travaux publics, syndics des gens de mer, pompiers, personnels des hopitaux, assistantes sociales, identificateurs de l'institut médico-légal, ...)
Il y a là N........., frêle garçon de 19 ans. Il pleure dans le box. Il a une formation de peintre en bâtiment. Enchaîne périodes de chômage et chantiers de réinsertion. Aucun antécédent judiciaire. La veille au matin, il avait passé un entretien d’embauche à Villefranche-sur-Saône. Puis il est retourné chez lui, à Mâcon, a pris un sac à dos, des gants, une cagoule. Il est passé dans une décharge remplir son sac de cailloux. Il précise que c’était «lourd». Il s’est ensuite rendu à Lyon, à une heure de route. Il est allé place Bellecour, parce qu’il avait entendu à la télé que «c’était là que ça se passait». Lorsque la place a été encerclée par les CRS, il a sorti ses pierres et en a lancé une dizaine sur le cordon qui lui faisait face.
Il dit qu’il voulait «s’en prendre à l’Etat». Quand le président lui demande s’il est anarchiste, il lève la tête : «Non, quand même pas.» Il ajoute qu’il a changé d’avis sur les CRS depuis qu’il a discuté avec des policiers durant sa garde à vue. Il est condamné à deux mois ferme et trois avec sursis.
X.... , 19 ans, se tient droit dans le box et fixe le président. Il n’ose pas croiser le regard de son père, assis dans la salle, aussi droit que lui. Fils de prof, étudiant en BTS d’informatique, c'est un bon élève qui n’a jamais eu de problème. Jeudi matin, son lycée était bloqué. A l’intérieur, il y avait des CRS. A l’extérieur, une bande qui leur jetait des cailloux. Il s’est baissé, a ramassé une pierre et l’a jetée à son tour. Il dit : «Je ne sais pas ce qui m’a pris. Ça m’a amusé.» Et puis tout de suite : «Je regrette profondément et sincèrement mon acte.» Le procureur soupire. «C’est formidable, les émeutes. Vous êtes bien élevé, bon élève, de bonne famille. Et, soudain, par un phénomène de groupe, vous vous autorisez à faire n’importe quoi !» Il demande trois mois ferme. Il est condamné à trois mois avec sursis.
Si ces lycéens n'ont pas été manipulés alors qu'est-ce que cela aurait été dans le cas contraire. Voilà le résultat des âneries d'une certaine gauche (n'est-ce pas Madame ROYAL) ! Ceci étant, être encore lycéen à 19 ans, c'est pas terrible, terrible !
Et, comme toujours, sur ce blog, c'est dans la joie et la bonne humeur